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Après avoir déstabilisé la Lybie, l’OTAN envisage (encore) intervenir au Mali et au Sahel

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L’Espagne envisage plaider pour une plus grande implication de l’Alliance atlantique en Afrique du Nord et au Sahel. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, a déclaré jeudi qu’il n’excluait pas une intervention de l’OTAN au Mali si nécessaire, après que le sommet de l’alliance à Madrid a mentionné le terrorisme parmi les « menaces hybrides » que des puissances hostiles peuvent utiliser pour miner sa stabilité.

L’Espagne devait plaider jeudi, au dernier jour du sommet de l’Otan, pour une plus grande implication de l’Alliance atlantique en Afrique du Nord et au Sahel, une perspective qui rencontre peu d’écho parmi les partenaires de Madrid qui craint, comme l’Italie, pour la sécurité du versant Sud. Interrogé sur une intervention de l’OTAN au Mali, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, a déclaré à la station de radio locale RNE : « Non, nous ne l’excluons pas. » « Si c’était nécessaire et si cela représentait une menace pour notre sécurité, nous le ferions », a-t-il ajouté.

Le terrorisme est pour l’Otan au nombre des “menaces hybrides” à même de saper sa stabilité. À l’instigation de l’Espagne, avec le soutien de l’Italie, le “concept stratégique” révisé de l’Otan cite le terrorisme et les migrations comme des éléments à surveiller, et désigne le flanc Sud comme une nouvelle source potentielle d’instabilité.

A lire aussi: Il y a 10 ans, Mouammar Kadhafi tombait sous les balles de Nicolas Sarkozy, plongeant la Libye dans le chaos

L’intervention militaire de l’OTAN derrière le chaos libyen

Le 19 mars 2011, les occidentaux ont entamé des opérations militaires contre les installations militaires de la Libye. Le 31 mars de la même année, les opérations militaires passent sous la responsabilité de l’OTAN. Menée pendant sept mois sous la direction des Etats-Unis, cette intervention de l’OTAN conduira à la mort de Mouammar Kadhafi et la chute de son régime en octobre 2011.

En 2016, un Comité des affaires étrangères de la Chambre des communes du Parlement britannique, dirigé par le député conservateur Crispin Blunt, a produit un rapport-choc, intitulé « « Libya : Examination of intervention and collapse and the United Kingdom’s future policy options », sur l’intervention du Royaume-Uni en Libye en 2011. Selon ce rapport, les objectifs du président français Sarkozy en intervenant en Lybie avec l’appui de l’Otan étaient de cinq ordres : 1. Le souhait d’obtenir une plus grande part de la production de pétrole libyen; 2. Accroître l’influence française en Afrique du Nord; 3. Améliorer la situation politique de Sarkozy en France; 4. Permettre aux armées françaises de réaffirmer leur présence dans le monde; 5. Répondre aux projets de Kadhafi de supplanter la France en Afrique francophone.

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