La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin a publié, ce 11 février 2025, un communiqué adressé aux promoteurs de journaux et de sites internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de presse écrite sans existence légale. L’instance de régulation rappelle que ces activités sont soumises à des formalités légales et invite les contrevenants à se conformer aux textes en vigueur sous peine de sanctions.
Dans son communiqué, la HAAC constate la prolifération de journaux imprimés et numériques ainsi que la diffusion d’informations sur des sites web sans aucune autorisation officielle. Cette situation constitue une infraction aux dispositions du Code de l’Information et de la Communication du Bénin, notamment les articles 182 et 252 de la loi n°2015-07 du 20 mars 2015.
L’article 182 de cette loi stipule que « l’édition de tout journal et écrit périodique est libre. Toutefois, aux fins d’enregistrement, l’édition de tout journal ou écrit périodique est soumise à la déclaration préalable et au dépôt légal. »
Quant à l’article 252, il précise que « l’exploitation directe ou indirecte en République du Bénin à titre gratuit ou onéreux, d’un site internet fournissant des services de communication audiovisuelle et de presse écrite destinés au public est subordonnée à l’autorisation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication. »
Une mise en demeure des médias concernés
Face à ces constats, la HAAC lance un avertissement clair aux promoteurs de médias qui ne respectent pas ces exigences légales. L’instance les invite à régulariser leur situation en accomplissant les formalités de déclaration préalable et d’autorisation. À défaut, des sanctions pourraient être appliquées conformément aux textes en vigueur.
La mise en garde de la HAAC intervient dans un contexte où le paysage médiatique béninois connaît une forte expansion avec la montée en puissance du numérique. L’autorité de régulation entend ainsi garantir un environnement de presse structuré et conforme aux normes établies.
Le communiqué signé par le Secrétaire Général de la HAAC, François K. Awoudo, tient lieu de mise en demeure. Les promoteurs de journaux et de sites internet concernés doivent donc se conformer aux prescriptions légales sous peine de poursuites.
Avec cette démarche, la HAAC affirme sa volonté de veiller au respect des lois en matière de communication et de préserver un cadre médiatique professionnel et réglementé au Bénin.