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Bénin: l’union islamique annonce son retrait du cadre de concertation des religions

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L’Union Islamique du Bénin (UIB) a officiellement annoncé son retrait du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses (CCCR) le 5 septembre 2024. Cette décision, motivée par des considérations de convenance, de vocation et de principes, a été formalisée dans une note signée par l’imam Idrissou Lemanou Boukary, président de l’UIB.

L’Union Islamique du Bénin (UIB), la plus importante organisation religieuse représentant la communauté musulmane au Bénin, a claqué la porte du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses (CCCR). Ce cadre, établi pour favoriser le dialogue interreligieux et promouvoir la paix entre les différentes communautés religieuses du pays, joue un rôle essentiel dans le maintien de la cohésion sociale au Bénin, pays marqué par la diversité religieuse. Cependant, le 5 septembre 2024, l’UIB, par la voix de son président, l’imam Idrissou Lemanou Boukary, a signifié sa décision de se retirer de cette plateforme collaborative.

Dans sa note officielle, l’UIB a mentionné que cette décision a été prise après une réflexion approfondie en invoquant des raisons de « convenance, de vocation et de principes ». La conséquence immédiate de ce retrait a été la démission de l’imam Assifatou Ali Mohamed, président du CCCR, qui représentait l’UIB au sein de ce cadre.

Malgré son retrait, l’Union Islamique du Bénin a tenu à exprimer sa gratitude envers les autres membres du CCCR pour les échanges et les collaborations passés. Elle a également souligné son ouverture à de futures collaborations, à condition que celles-ci respectent les valeurs fondamentales de l’UIB.

L’union en désunion ?

En donnant des raisons de « convenance, de vocation et de principes » pour quitter ce cadre, l’Union islamique semble clairement mettre au grand jour, des divergences fondamentales au sein des membres du CCCR. Il est donc possible que des différences dans les priorités religieuses, sociales ou même politiques aient contribué à cette décision. Cette décision semble également indiquer une volonté de l’UIB de se recentrer sur ses propres objectifs religieux et spirituels, loin des compromis ou des concessions exigées par un cadre interconfessionnel.

Aussi, le retrait de l’UIB du CCCR pourrait affecter le dialogue interreligieux au Bénin. L’absence de la voix musulmane au sein de ce cadre pourrait affaiblir la portée des discussions interconfessionnelles et rendre plus difficile la gestion des éventuelles tensions religieuses. Néanmoins, ce retrait pourrait également être une opportunité pour repenser les structures du CCCR et trouver de nouveaux moyens de faciliter un dialogue inclusif. Le gouvernement béninois pourrait également jouer un rôle crucial en encourageant la réconciliation et en veillant à ce que le cadre reste un lieu de dialogue ouvert et respectueux.

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