La prison principale de Thika au Kenya est touchée par une épidémie de choléra, ayant infecté au moins 38 détenus au cours de la dernière semaine. Selon les autorités, la maladie a été introduite dans l’établissement par des délinquants condamnés au tribunal de Ruiru.
Le choléra, une maladie hydrique potentiellement mortelle, provoque une diarrhée aiguë qui peut rapidement se propager dans des zones à forte densité de population. Malheureusement, le Kenya fait partie des pays les plus touchés par cette épidémie, avec le Burundi, le Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, la République sud-africaine, le Mozambique, le Nigeria et la Somalie.
Le responsable de la prison de Thika, Karani Limanye, a confirmé que les personnes infectées avaient été isolées et placées sous surveillance médicale. Il a également souligné que la situation était sous contrôle et que grâce à l’intervention rapide du médecin de la prison, aucun décès n’avait été enregistré.
« Les cas provenaient du tribunal de Ruiru. Les délinquants ont été admis à la prison avec des symptômes de choléra. Ensuite, il s’est propagé à d’autres détenus. Heureusement, nous n’avons aucun décès grâce à notre médecin de prison qui a aidé à stabiliser les patients avant que la situation ne s’aggrave », rapporte l’agence de presse kenyane citant le responsable de la prison.
Toutefois, cette épidémie de choléra dans la prison de Thika met en lumière les risques sanitaires élevés dans les centres de détention, où l’hygiène est souvent précaire et les conditions de vie sont souvent insalubres.
Bien que la situation soit sous contrôle dans la prison de Thika, cette épidémie de choléra rappelle l’importance de la prévention et de la sensibilisation aux maladies hydriques, en particulier dans les zones où l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires est limité.