Les employés des universités publiques nigérianes ont entamé dès aujourd’hui une grève illimitée, paralysant le secteur de l’enseignement supérieur à l’échelle nationale. Cette action fait suite au non-paiement de leurs salaires, mais également des conditions de travail jugées inacceptables.
Dans un communiqué commun, les syndicats NASU et SSANU dénoncent une « situation désastreuse » et déplorent l’inaction du gouvernement face à leurs revendications, malgré de nombreux avertissements. Les enseignants, privés de salaire depuis plusieurs mois, estiment que leurs droits fondamentaux sont bafoués.
Cette nouvelle grève menace de perturber gravement le système éducatif nigérian, déjà fragile. Des milliers d’étudiants se retrouvent sans cours, leurs examens et diplômes sont compromis, et l’avenir de toute une génération se trouve en suspens.
Ce mouvement intervient peu de temps après le remaniement gouvernemental par le président Bola Tinubu, soulevant des interrogations quant à la capacité des autorités à résoudre rapidement cette crise.
Les syndicats demandent désormais une amélioration concrète de leurs conditions de travail, incluant une revalorisation des salaires et un financement accru des universités. Ils appellent également le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour garantir la qualité de l’enseignement supérieur au Nigeria.